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LES NOUVELLES

3 Mai 2020

Communiqué du bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la Presse

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Port-au-Prince, le 3 Mai 2020

 

Ce 3 mai ramène la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année, le thème retenu, « Journalisme sans crainte, ni complaisance », est bien approprié et vise à mettre en valeur le caractère libre et indépendant du travail des médias, tout en soulignant la responsabilité des travailleurs de la presse.

 

« Alors que le monde fait face à la désinfodémie, cette vague de fausses informations sur la pandémie du COVID-19, les médias sont plus que jamais face à leur responsabilité au regard de l’objectivité dans le traitement de l’information, et doivent recourir à la science pour communiquer les faits, et contribuer à sauver des vies » a affirmé la Représentante de l’UNESCO en Haïti, Pilar Alvarez-Laso. En ce sens, le Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince est plus que jamais engagé pour appuyer le secteur la Presse dont le rôle est indéniable dans le cadre de la réponse au Covid-19.

 

A l’occasion du 3 mai, le Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince organise en collaboration avec ses partenaires une vaste campagne de sensibilisation contre la désinformation, une discussion avec les réseaux des radios communautaires ainsi qu’une réunion de haut niveau avec les différents secteurs, notamment le gouvernement et les associations de médias et de journalistes, pour réfléchir sur la problématique de la désinformation dans le contexte du COVID-19.

Haïti recule de 21 places au classement mondial de la liberté de la presse 2020, réalisé par Reporters sans frontières (RSF). Cela révèle la nécessité pour tous les acteurs concernés de travailler sans relâche pour replacer Haïti dans une meilleure position dans ce classement. L’UNESCO saisit l’occasion pour honorer la mémoire de tous les journalistes victimes dans l’exercice de leur métier ou à cause de leur statut de journaliste et demande aux autorités compétentes de mettre tous les moyens en œuvre pour faire la lumière sur les cas non encore élucidés en particulier Jean Dominique, Vladjimir Legagneur, Rospide Pétion, Néhémie Joseph et récemment Georges Allen.

 

Une presse libre doit être une presse outillée, formée et responsable. L’UNESCO continuera de privilégier les partenariats innovants avec tous les secteurs parce que chaque menace ou attaque contre la liberté de la presse doit être un sujet de préoccupation pour tous. Pour aujourd’hui et demain, notre société a besoin d’une presse libre, indépendante et responsable.

UNESCO

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