Port-au-Prince, le 26 Février 2020

 

Le Dimanche 23 Février dernier, qui était censé être la premiere journée de défilés carnavalesques de 2020, s'est avéré être une journée de panique, d'échanges de tirs et de bains de sang.

​

A Port-au Prince, principalement au Champs de Mars, le carnaval a été boycotté à titre de revendications d'une façon spectaculaire, une première depuis on ne saurait dire quand. Protestataires armés répliquant oeil pour oeil aux actions des autorités qui voulaient faire rétablir l'ordre. Les coups de feu tirés au Champs de Mars ont été entendu dans toutes les zones environnantes de telle sorte que même se trouvant à des kilomètres du parc, des citoyens ont pris peur.

​

Le Lundi gras, une demi-journée de travail dans certaines entreprises, s'était réveillée avec le chant des coups de feu dans la zone métropolitaine. Des vagues de protestations. Des endroits de la Capitale ont été de leur côté très sombre, sans aucune activité : Travail, commerce, transport et autres...

​

Le Mardi pourtant, comme par miracle, les choses se sont un peu calmées, et timidement, les gens regagnaient les rues pour s'occuper de leur quotidien.

​

Une journée de Mercredi des cendres donnant l'air mine de rien. Une rue sombre, mais sans manifestations. Comme si, il y a deux jours, rien ne s'était passé.

​

TSS NEWS

​